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7 poncifs sur le libertarianisme démystifiés
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7 poncifs sur le libertarianisme démystifiés

Pour en finir avec les légendes antilibérales !

Cet article est évidemment non exhaustif et vise simplement à dissiper quelques erreurs fréquentes sur le libertarianisme.

D’autres suivront sans doute pour compléter celui-ci. Quand on tient aux principes de la Liberté, on ne peut laisser l'erreur l'emporter sur la vérité.


❌ Erreur N°1 : “La société libre des libertariens mènerait à la loi du plus fort.”

Le libertarianisme repose sur le droit naturel et la souveraineté de chaque individu. Chacun est libre d’utiliser ses ressources et est tenu de respecter le principe de non-agression envers autrui.

Au contraire, la "loi du plus fort" exige la présence des moyens politiques et de la coercition. On est fort par le monopole étatique de la violence. Dans une société libre, la protection et l’arbitrage seraient assurés par des agences en concurrence.

En réalité, cette critique si répandue vient d’une difficulté à envisager une société civilisée sans force monopolistique. Nous n'avons simplement jamais appris à penser hors de l'État.


❌ Erreur N°2 : “Les libertariens détruiraient les services publics et rendraient la vie encore plus dure pour les individus précaires.”

C'est en partie vrai ! En société libre, il n’y aurait en effet aucun service public car la propriété serait strictement privée. Pourtant, cela ne rime pas un instant avec pénurie de biens/services pour qui que ce soit.

Commençons par rappeler que sans fiscalité ni réglementation, le pouvoir d’achat augmenterait naturellement pour tous.

Par ailleurs, l’absence de services publics ( = d'impositions publiques) n'annulerait pas le principe de l’offre et de la demande. Il existe indépendamment de l'État et oriente constamment les prix sur le marché.

Ainsi, les entrepreneurs répondraient à tous les besoins exprimés pour réaliser des profits (santé, sécurité, etc.). Les services autrefois "publics" deviendraient simplement privés, en s'adaptant aux différents besoins et moyens du marché.

Ce poncif présuppose d'entrée de jeu que le marché rend la vie chère et que seul l'État peut servir les moins fortunés. Rien n'est plus faux ! C'est depuis toujours le marché qui sort les plus fragiles de leurs conditions de vie précaires.


❌ Erreur N°3 : “Les libertariens sont des utopistes parce que leur société n’a jamais existé et n’existe toujours pas.”

Répondons en deux points, d’abord via les principes puis sur l’histoire.

1. Juger le libertarianisme par l’histoire est une erreur classique. Une théorie sociale se construit par des principes qu'on découvre par la raison, non par un prisme empiriste.

L’abolition de l’esclavage paraissait être une "utopie" tant qu’elle ne fut pas réalisée, non ?

Je rappelle par ailleurs que nous vivons déjà comme si nous étions libres. Les échanges humains civilisés n'ont rien d'utopiques. Ils sont partout dans nos vies.

2. Même sur le plan historique nos contradicteurs sont bien peu renseignés. Intéressez-vous à l’Islande médiévale, à l’Irlande celtique, à certaines régions de l’Ouest américain, à la République de Cospaïa ou à l'Acadie en Nouvelle-Écosse.

Ces quelques exemples illustrent les principes qui sont les nôtres. C'est TOUJOURS dans ce sens : principes, illustrations. Pas l'inverse, messieurs les empiristes. À moins que vous ne souhaitiez jamais faire progresser l'Humanité par la raison ?


❌ Erreur N°4 : "Les libertariens rejettent la dimension morale de la vie et se limitent à l'analyse économique."

Le libertarianisme s’appuie sur la souveraineté individuelle, le principe de non-agression et en ce sens il constitue en lui-même une éthique minimale.

Alors certes, le libertarianisme ne s’embarque pas dans des considérations morales ou religieuses. Ça n’est simplement pas son objet.

Nous perdre dans des prescriptions morales (ce que tu DOIS faire) seraient en réalité une grave faute sur le plan épistémologique (ce sur quoi nous basons notre connaissance de la Liberté).

Il n'est donc pas question de vous dire comment vivre, mais simplement de vous révéler par la raison ce que l'on ne peut PAS faire en société (initier la violence contre autrui).

Enfin, le libertarianisme n'est pas limité à l'analyse économique puisqu'il se fonde sur la souveraineté de l’individu. Il est d’abord une philosophie du droit naturel, de laquelle nous déduisons une éthique puis une vision économique (en l’occurence, c’est l’école autrichienne qui est le plus en phase avec la propriété privée).


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