Le travail ne libère pas. C’est une illusion. Il est de plus en plus difficile de s’enrichir dans ce pays. Elle est bien loin, “la mobilité sociale”. Mais pourquoi, que se passe t-il ? Pourquoi avons-nous l’impression de stagner, voire même de régresser ? C’est ce que nous allons voir dans cet article !
Les politiciens ne savent que vendre des illusions et détruire notre richesse. Je préfère vous délivrer des principes pour vous permettre de percer à jour leurs méfaits. Si l’économie vous intéresse et que vous souhaitez enfin vous y former, adhérez à mon cours Six Leçons. Deux voies d’accès vous sont proposées :
▶︎ Le cours à la carte (paiement une fois)
▶︎ L’inscription à l’Académie (niveau “Culture Liberté” ; paiement annuel)
Par avance, bravo pour votre engagement et merci pour votre soutien si précieux !
I. Le mensonge moderne du travail libérateur
Pour beaucoup de jeunes aujourd'hui, le travail n'est plus un vecteur d'enrichissement malgré les études et les efforts qu'ils y consacrent. La promesse d'une vie meilleure grâce au labeur acharné semble s'être évanouie, laissant place à une réalité où acheter un logement ou se construire un patrimoine financier relève de l'utopie.
Cette frustration généralisée est le résultat d'un système qui dépouille les produits de notre travail (le travail en soi n’ayant aucune valeur, rappelons-le). Le travail nous emprisonne alors dans une course sans fin pour la survie. La valeur de notre labeur est confisquée, rendant l'enrichissement personnel et l'investissement pour l'avenir de plus en plus difficiles.
Le système étatique pousse donc les individus à adopter une préférence temporelle de court-terme. L'incapacité à épargner et à accumuler du capital pour l'avenir oblige les gens à se concentrer sur le présent, faisant d’eux des consommateurs captifs. Ils dépensent l'argent qu'ils ont pour des biens immédiats plutôt que d'investir pour construire leur avenir.
Dans ce système, le travailleur est transformé en simple "bétail corvéable à souhait", contraint de produire sans pouvoir s'émanciper. Cette dynamique crée une population sommée de rester à sa place et de servir les besoins de l'État. Cette vision est particulièrement pertinente pour expliquer comment la dépendance croissante vis-à-vis du système se met en place et nous maintient dans la précarité.
II. L'État, le grand fossoyeur
Commençons par parler de la fiscalité, et mettons-nous dans la peau d’un salarié ordinaire. Le salaire est désormais confisqué à la source par l'État. La moitié du temps de travail est consacrée à financer un appareil d'État et des dépenses publiques sur lesquelles les gens pas de contrôle direct (cf. le jour de libération fiscale).
Mais allons plus loin et découpons un peu la fiscalité :
Les cotisations sociales : pour un salarié au salaire ordinaire, près de la moitié de son coût total pour l'entreprise est aspiré par les cotisations sociales en France, que ce soit les cotisations patronales ou les cotisations salariales. Cet argent ne finit pas directement dans la poche du salarié, mais finance un système étatique sur lequel il n’a pas son mot à dire.
Les impôts sur le revenu : après les cotisations, l'État prélève une autre couche de richesse via l'impôt sur le revenu. Il s’agit d’un système progressif qui décourage les efforts productifs supplémentaires, car chaque euro gagné en plus est taxé plus lourdement.
La TVA (et autres taxes) : l'argent qui reste au salarié sera soumis à des taxes à la consommation (TVA, taxes sur l'énergie, etc). Nous allons donc travailler près de la moitié de l'année pour financer l'État avant même de pouvoir jouir des fruits de notre labeur, fantastique !
Vient ensuite l’inflation, ce vol silencieux qui aspire votre épargne. La monnaie est dévaluée par l'État via la création monétaire de la banque centrale. La Banque Centrale Européenne (BCE) a pour objectif d'assurer la stabilité des prix (sur le papier, c’est le cas de le dire). En l’occurence, son but est de maintenir un taux d'inflation à moyen terme à 2 %. Elle cherche ainsi à éviter la déflation (alors même qu’elle nous servirait tous !). Pour atteindre cet objectif, la BCE utilise différents outils :
La fixation des taux d'intérêt directeurs : en augmentant ces taux, la BCE rend l'emprunt plus cher et l'épargne plus attractive, ce qui ralentit la création monétaire et peut freiner l'inflation. Inversement, c’est en les abaissant qu’elle favorise la création monétaire.
Le programme d'achat d'actifs : la BCE peut acheter des titres de dettes d'États et d'entreprises. Cette création de monnaie qu’on nomme souvent "planche à billets" est destinée à fournir des liquidités au système financier et favorise aussi l’inflation chronique.
Enfin, comment ne pas toucher un mot de la dette. La dette étatique, véritable fardeau pour les générations futures. C’est un outil d’avertissement fiscal qui consiste à financer le train de vie de la caste en place, tout en reportant le coût de cette prédation sur les épaules des jeunes générations et celles à venir. Les impôts futurs (et donc le travail productif futur) devront financer les dépenses passées, laissant encore moins de marge pour nous enrichir.
III. La législation
En France (et pas que, bien sûr), le marché est corrompu par des réglementations très lourdes. Celles-ci sont souvent présentées comme des garanties de qualité ou de sécurité, mais elles sont en réalité des barrières à l'entrée qui favorisent les grandes entreprises. Un petit entrepreneur doit naviguer dans un labyrinthe de normes administratives et de coûts de conformité que seules les multinationales peuvent se permettre d'assumer.
Cette réglementation étouffe le dynamisme du marché car elle protège les acteurs établis de la concurrence des nouveaux entrants. Le marché ne sert plus à sanctionner les entreprises inefficaces, mais à protéger les plus puissantes. Cette perversion du marché a créé une économie à deux vitesses, où la réussite n'est plus une question de mérite mais d'accès privilégié au pouvoir politique. C’est un darwinisme inversé.
Les gagnants : ce sont les grandes entreprises, les politiques et tous leurs alliés, qui prospèrent grâce à leurs relations. Ces entités obtiennent des subventions, des rentes, des contrats publics et des dérogations aux réglementations leur permettant de doubler la concurrence.
Les perdants : ce sont les petits entrepreneurs (indépendants, TPE/PME) et la majorité des salariés (du privé notamment). Ils n'ont pas les moyens de faire du lobbying ni de contourner les réglementations. Ils sont forcés d'opérer dans un marché biaisé, où la réussite est entravée par le poids de la législation.
C’est un système complètement tourné vers l’État, qui en contrôle les règles. Or, celui qui contrôle le cadre contrôle le jeu ! Vous aurez beaucoup de mal à vous enrichir fortement dans un environnement ayant atteint un tel niveau de prédation et soumis à tant d’inertie. Les (pseudos) élites ont verrouillé les marchés pour les mettre à leur service, alors même qu’ils auraient dû être des espaces de Liberté.
Conclusion/Ouverture
Il s’agirait de libérer le travail de la coercition. De revaloriser la propriété privée et le libre marché. De nous laisser-faire. C'est en démantelant les monopoles que le travail pourra redevenir une véritable source d'émancipation. C’est en abrogeant toute forme de législation et en abolissant la notion même de fiscalité que les actifs se sortiront enfin des griffes de leur bourreau.
Mieux, dans un cadre de libre marché, le travail humain se raréfierait en raison de la productivité. Nous serions alors remplacés par des machines à bien des endroits (et nous serions demandés à d’autres !), tout en jouissant d’un pouvoir d’achat plus fort que jamais. Nous pourrions donc nous investir dans des projets toujours plus utiles et intéressants pour nous. Le travail productif n’est qu’un moyen, pas une fin en soi.
Récupérez la mindmap de la vidéo et son résumé éclair (moins de 5 minutes pour tout comprendre) 👇