Top 5 des pires mesures socialistes
Ou l'art d'aggraver les problèmes que l'on prétend résoudre
🎓 Promo estivale – Mon cours d’économie Six Leçons à prix réduit !
Pour l’occasion de la saison estivale, je relance mon cours d’introduction à l’économie "Six Leçons" basé sur l’ouvrage de Ludwig von Mises. J’y ai ajouté des compléments qui approfondissent les leçons déjà fournies, toujours dans cet esprit d’explications sans fioritures. Le cours a été conçu pour les débutants et les curieux.
Tarif estival :
37€ au lieu de 57€ sur ma plateforme secondaire
150€ en vous inscrivant au niveau avancé de l’Académie (Culture Liberté) : vous aurez ensuite accès à tous les cours suivants et à l'ensemble de mes contenus.
Contenu : 6 leçons de bases + 3 BONUS / environ 5h de vidéos
📅 Promo active jusqu’au dimanche 31 août
▶︎ Accéder au cours Six Leçons sur mon Académie (niveau Culture Liberté ; 150€)
▶︎ Accéder au cours Six Leçons à 37€ ma plateforme secondaire (au lieu de 57€)
📚 Au programme :
🎯 Les Six Leçons de Ludwig von Mises
Le capitalisme
Le socialisme
L’interventionnisme
L’inflation
L’investissement étranger
La politique et les idées
🎁 + 3 leçons bonus inédites
Leçon BONUS #1 : L’action humaine, l’échange et la valeur
Leçon BONUS #2 : La monnaie et les prix
Leçon BONUS #3 : La production, le capital et l’entrepreneur
Ces leçons bonus offrent une approche globale des enseignements de l’école autrichienne, en plus des chapitres thématiques de l’ouvrage de Ludwig von Mises.
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1. Le contrôle des loyers
Objectif : rendre l'accès au logement plus abordable pour tous.
Résultat : pénurie, dégradation et loyers plus chers.
Pourquoi ?
▶︎ Retrait de l’offre
Quand un bailleur ne peut plus ajuster ses loyers à l’inflation, à la fiscalité ni à la demande, il retire son bien du marché. Les logements deviennent donc moins nombreux et plus chers pour les individus.
▶︎ Baisse de qualité et hausse des prix
Si l’État m’impose un loyer inférieur au prix de marché, mon bien devient moins rentable, voire déficitaire. Dans ces conditions, pourquoi investir dans des rénovations ou des améliorations ? Les logements se dégradent, le parc vieillit, la qualité baisse, l’offre se réduit et les prix grimpent pour les autres biens.
▶︎ Explosion du marché noir
Dans les zones tendues, le carcan réglementaire pousse au marché noir avec des dessous-de-table, des locations non déclarées etc. Ces effets n'étant que la conséquence directe de l'étouffement du marché. Dans un cadre de droit privé, la qualité devrait monter et les prix baisser en tendance. Personne n’aurait besoin de contourner la loi pour se loger.
2. L’augmentation du SMIC
Objectif : augmenter le pouvoir d’achat des salariés les plus modestes.
Résultat : licenciements, reports d’embauche, exclusion du marché des moins productifs.
Pourquoi ?
▶︎ Problème de rentabilité
Un salaire imposé (trop haut par rapport à ce que le marché aurait sélectionné) écarte toujours les moins productifs du marché (jeunes, peu diplômés, personnes en reconversion). Pourquoi embaucher quelqu'un qui me fera perdre de l'argent ?
▶︎ Moins de créations d’emplois
Pour compenser ce surcoût, les entreprises embauchent moins, automatisent ou délocalisent. L’économie s’adapte donc en écartant les travailleurs les moins demandés et/ou productifs.
▶︎ Effets en cascade dans l'économie
Vous l’aurez compris : hausse du SMIC → hausse des charges → pression sur les marges → hausse des prix ou réduction du personnel. À chaque étape, quelqu’un paie l’addition. Moins d’embauches, plus de précarité déguisée ou prix en hausse sur les produits de base. Les petites entreprises, les salariés devenus trop chers et les consommateurs y perdent, et seuls les parasites du système y gagnent (syndicats, politiciens, etc).
3. Les (fausses) aides sociales
Objectif : lutter contre la pauvreté.
Résultat : dépendance à l'État, désincitation productive, appauvrissement général, complicité sociale.
Pourquoi ?
▶︎ Trappe à inactivité
Lorsque les aides sociales remplacent voire surpassent les revenus d’un travail modeste, elles créent un effet pervers : le travail devient moins attractif que l’oisiveté subventionnée. Pourquoi aller travailler pour gagner plus ou moins 1000 €/mois quand l’État vous garantit quasiment autant sans contrepartie (ou si peu) ?
▶︎ Coûts massifs pour les producteurs
Les aides sont financées par l’impôt. Cela signifie que les ressources sont prélevées sur ceux qui produisent pour être redistribuées à ceux qui se contentent de consommer. À grande échelle, ce système affaiblit les incitations à entreprendre, à générer de la valeur, à investir etc.
▶︎ Substitution à la solidarité
En collectivisant la charité, l'État détruit la responsabilité et les réseaux naturels d’entraide (famille, associations et communautés diverses, église). L’impôt remplace le don et l'attention portée aux plus fragiles ou à ceux qui ont besoin d'une main tendue.
▶︎ Pauvreté pérennisée
L'assistanat fige la misère. Il entretient une classe de gens captifs de programmes étatiques. La pauvreté est un business étatique de premier choix. C'est la production et l'échange qui nous font sortir de la précarité, pas les (fausses) aides sociales.
4. La fiscalité contre les hauts revenus (s'applique aux productifs en général)
Objectif : faire davantage payer les productifs (surtout les plus riches) pour réduire les inégalités.
Résultat : fuite des capitaux, baisse de l’investissement, appauvrissement de tous.
Pourquoi ?
▶︎ L’argent des riches ne dort pas, il circule.
Quand une personne fortunée investit, elle crée des entreprises et des offres de travail et permet l'émergence d'innovations. Taxer ces individus revient à punir le risque, l’épargne et l’investissement. Les hauts revenus circulent dans l’économie, comme tous les autres.
⚠️ Le VRAI problème des riches (disons des milliardaires le plus souvent) vient de leur copinage avec l'État (subventions, arrangements etc). Ils s'évitent ainsi le poids de la concurrence et s'accaparent des marchés (devinez qui en paie le prix fort ?)
▶︎ Les capitaux sont mobiles, pas les impôts.
Dans un monde globalisé, les personnes à hauts revenus peuvent fuir les environnement fiscaux trop agressifs. Exils fiscaux, délocalisations, redomiciliations juridiques... les principaux intéressés s’adaptent et fuient la zone. Pourquoi tant de gens (et cela dépasse très largement le cas des milliardaires) quittent la France à votre avis ?
▶︎ Une économie n’est pas une chasse au trésor.
Les socialistes perçoivent l'économie comme un stock de richesses préexistant à répartir équitablement. Mais la richesse est créée continuellement par la foultitude de décisions et d'échanges au quotidien. En taxant férocement ceux qui entreprennent et qui rencontrent du succès (merci l'impôt progressif !), l'État assèche le moteur même de la création de richesses.
▶︎ L’inégalité n’est pas une injustice.
Nous n’aurons jamais tous les mêmes revenus en monnaie, les mêmes parcours de vie ni les mêmes opportunités. Et c’est normal ! Nous ne faisons pas les mêmes choix, n'évoluons pas dans les mêmes environnements, ne prenons pas les mêmes risques, n'avons pas la même productivité et ne valorisons pas les mêmes choses. L’inégalité est à la fois une condition de l'échange et une conséquence naturelle de la Liberté.
5. La gratuité des services publics
Objectif : garantir l’accès universel à des services vitaux/essentiels (santé, éducation, transport, etc) indépendamment du revenu des individus.
Résultat : surcoût généralisé, qualité à la baisse, gaspillage, absence d’incitations à l’efficacité.
Pourquoi ?
▶︎ Rien n’est jamais gratuit.
Quand l’État dit que "c’est gratuit" (c'est l'État qui paye dirait François Hollande !), comprenez que c'est financé par l'ensemble des prélèvements obligatoires. Ce sont les producteurs privés et leurs salariés qui paient. En fait, un service peut sembler gratuit à l'usage (ou en partie), sauf que son coût est dissimulé car mutualisé de force. Il y a ce qu'on voit... et ce qu'on ne voit pas.
▶︎ La gratuité entraîne la surconsommation.
Un bien gratuit est toujours surconsommé car l'individu n'a aucun intérêt direct à optimiser son usage ni à hiérarchiser ses besoins. C'est pourquoi tous les services socialisés engendrent des pertes, des lenteurs et se dégradent dans le temps. L’école publique dégénère, les hôpitaux sont débordés, la SNCF coûte des milliards...
▶︎ L’absence de prix détruit les signaux économiques.
Sans prix, il est impossible de mesurer la rareté, de s'adapter à la demande et de gérer ses coûts. Il en résulte que l'État planifie toujours à l’aveugle. Il vous volera pour produire toujours trop ou pas assez de ceci/cela, sans possibilité de prendre du feedback pour s'adapter à la demande de façon efficace.
▶︎ Sans pertes et profits, pas d’amélioration.
En rapport avec le paragraphe précédent, un service public n’a pas de feedback de marché clair. Il n’encaisse pas de revenu par la vente ni la satisfaction client puisqu'il est financé de force. Aucun acteur public n’est donc incité à pleinement satisfaire le marché, et cela sans jamais faire faillite. Au contraire, plus de dépenses cette année pourrait signifier plus de budget pour l’an prochain ! C'est fantastique !