Je me tape royalement du "manque de pluralité" dans les médias. La pluralité, c'est fondamentalement un truc de démocrate. Et je conchie la démocratie. Comme le dit Hans-hermann Hoppe : "La démocratie n'a rien à voir avec la liberté. La démocratie est une variante molle du communisme, et dans l'histoire des idées on l'a rarement considérée autrement."
Quand on y pense, les penseurs totalitaires et les libéraux radicaux, pourtant antagonistes dans le champ des idées, ont UN point d'accord : la démocratie, c'est poubelle. La pluralité politique n'a rien à voir avec la pluralité réelle : elle n'émane pas du marché, mais de la nécessité de maintenir en place la structure étatique.
Au contraire, la seule pluralité se manifeste par la foultitude de nos préférences en matière de culture et d'information. On ne se soucie de pluralité que dans la mesure où nous savons pertinemment qu'à la fin cela joue dans la balance démocratique.
Il y a une fabrique du consentement à faire tourner et des électeurs à faire se déplacer. Or, le fait qu'une chaîne fasse un peu trop basculer l'opinion à droite est chose dangereuse pour ceux qui auraient bien voulu prendre le pouvoir par la gauche.
Et bien sûr, si les structures dominantes sont culturellement centristes et gauchistes, il devient bien difficile pour le petit poisson droitard de faire face à l'ogre étatique.
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