La religion gaïatique avance et ses adeptes sont des obscurantistes économiques de premier ordre.
Ils ne pensent pas, ils croient. Ils se disent dans le réel, mais occultent les lois économiques qui le fondent.Difficile de les prendre au sérieux.
Le refus de la vérité économique condamne d'office ceux qui l'entretiennent.
En oubliant que notre réalité sociale est tissé d'échanges et qu'elle est donc intrinsèquement économique, ils passent à côté de l'essentiel, c'est-à-dire la liberté, la paix sociale et la prospérité.
Pourtant, c'est ainsi: il y a des lois économiques, que cela vous plaise ou non. La réalité existe indépendamment de vos affects.
Vous ne ferez rien de grand, de beau, d'utile ni d'écologique en appauvrissant les gens. La misère n'est jamais un bon programme.
Toute politique qui freine l'échange volontaire est une politique de tiers-mondisation qui ne dit pas son nom.
Cela n'est pas une opinion: c'est la réalité qui s'impose à nous. À l'inverse, la libéralisation des échanges permet l'enrichissement.
Nous le savons plus que jamais depuis Frédéric Bastiat, mais les esprits sont longs à la détente. Se développer par l'échange libre et volontaire ne peut JAMAIS être une mauvaise nouvelle.
Plus mon action est libre, plus je suis en mesure d'agir, de m'enrichir et donc de m'adapter au monde.
L'action humaine non entravée libère le champ des options, nous permettant ainsi de porter notre potentiel et nos projets.
Les arguments sur "la pollution" ou "l'énergie" engendrés, mais aussi sur les "efforts à déployer" dans le but de trouver des solution durables pour l'Humanité (qu'il s'agisse d'écologie ou d'autres choses) sont encore le reflet de l'indigence économique des écosocialistes.
Réduire les échanges, établir des quotas ou du protectionnisme à échelle nationale (en bref, refuser la liberté économique) produira toujours les conditions d'une incapacité d'adaptation au monde et donc une impossibilité écologique.
Les écosocialistes nous diront que "nous n'avons pas le choix" ou "qu'il faut autre chose pour l'Humanité et la Nature".
De là naît leur utilitarisme politique et c'est pourquoi ils se réjouiront des plans mis en place par les États, puisqu'ils les jugeront nécessaire.
Bien sûr, leur ignorance économique les dupera encore. Bastiat écrivait (encore lui): "il y a ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas".
Ils verront donc une politique qui leur sied, peut-être même des effets jugés bénéfiques un temps, mais ils ne verront pas qu'elle participera à l'appauvrissement de toute la société.
L'économie ne peut donc jamais être un "champ secondaire" puisqu'elle est consubstantielle à notre existence sociale.
La renier volontairement, c'est se condamner soi-même à la tiers-mondisation et donc à la non résolution des problèmes sociaux.
Qu'importe quel puisse être votre "combat de coeur", vous ne pourrez pas conserver ce que vous aimez sans les moyens de vos ambitions.
Hors, l'appauvrissement n'est jamais un moyen pour accéder à ses ambitions. Rationaliser vos affects par de fausses théories ne changera pas la nature économique de notre monde.
Par contre, vous donner une chance de comprendre et d'intégrer les lois économiques pourrait bien transformer le rapport que vous entretenez avec lui.
Enfin, je dirais que les sociétés humaines n'ont jamais bénéficié d'un environnement social/économique aussi propice ni d'un confort aussi haut qu'aujourd'hui.
Les rois eux-mêmes n'en reviendraient pas et jalouseraient notre statut. Certes, nous sommes ralentis depuis longtemps par la faute des États et de la médiocre social-démocratie, mais cela ne doit pas nous arrêter.
Au contraire, nous devons désormais réfléchir à "comment faire la liberté" dans ce contexte d'étatisme globalisé.
À la lumière de ces explications économiques, vous comprendrez que pour répondre librement à tous nos défis humains sans perpétuer la guerre politique de tous contre tous, nous aurons besoin d'accroître la liberté de chacun et certainement pas de l'emprisonner encore davantage.
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