La stérilisation, c'est chouette!
Et c'est surtout financé par l'Etat, moins chouette.
Cette vidéo a connu un certain buzz début février 2023:

Posons les bases
Nous y apprenons au cours du visionnage que la stérilisation de cette jeune femme a été financée par de l’argent public.
Le site April.fr nous apprend aussi que: “La ligature des trompes de Fallope coûte entre entre 3000 et 5000€ et que cette opération est 100% prise en charge par l'Assurance Maladie”.
(Assurance maladie je vous le rappelle, largement nourrie par notre argent).
De la même manière, nous avons chaque année +de 200K avortements en France entièrement remboursés par de l’argent public.
Alors, il ne s’agit pas là de stérilisation, mais d’une politique non nataliste (s’il y a remboursement, il y a incitation et donc augmentation naturelle du nombre d’avortements).
Je cite le site service public.fr: “Le coût d'une IVG médicamenteuse, en établissement de santé (hôpital, clinique), est remboursé par l'Assurance Maladie à 100 % sur la base d'un tarif forfaitaire fixé à 282,91 €”.
Quelque chose me dit que si vous êtes conservateur/traditionaliste/identitaire, cette politique ne doit pas beaucoup vous plaire…
Voilà pourquoi ça coince
Que la jeune Artoise (23 ans) mettent fin à sa descendance biologique est une chose. Pour un libertarien, c’est d’abord l’expression d’une volonté individuelle. Sur ce plan, il n’y a rien à dire.
Mais! Le VRAI problème est du côté du financement, évidemment. Nous sommes tous contraints de participer à la stérilisation et/ou aux politiques non natalistes.
Nous payons tous de notre poche pour aller dans ce sens via le vol qu’est l’impôt. C’est-à-dire que certains d’entre nous participent à un projet qui les révolte (d’autres trouveront cela formidable).
Voilà l’enfer qui nous est imposé par l’Etat: il nous oblige à faire partie du problème en l’alimentant.
La bonne attitude est libertarienne
Plutôt que de montrer du doigt ceux qui font le choix de la stérilisation (tendance qui, à mon humble avis, doit être combattue par le bon message, mais ce n’est pas le sujet), désignons plutôt celui qui favorise grandement sa propagation: l’Etat.
L’ensemble des politiques non natalistes nous sont imposées. Pour ce problème, comme pour la plupart dès lors que l’on parle de “sujets de société”, c’est bien le Léviathan qui s’immisce dans nos vies pour les modeler à son image.
Il est tout à fait possible que le taux d’avortement ou la “tendance à la stérilisation” se trouvent largement amputés le jour où les incitations financières sont éliminées.
S’attaquer à l’Etat, c’est souhaiter détruire la courroie de transmission des projets que nous désapprouvons.