😎 Promo estivale - Mon cours d’économie Six Leçons à prix réduit !
Pour l’occasion de la saison estivale, je relance mon cours d’introduction à l’économie "Six Leçons" basé sur l’ouvrage de Ludwig von Mises. J’y ai ajouté des compléments qui approfondissent les leçons déjà fournies, toujours dans cet esprit d’explications sans fioritures. Le cours a été conçu pour les débutants et les curieux.
Tarif estival :
37€ au lieu de 57€ sur ma plateforme secondaire
150€ en vous inscrivant au niveau avancé de l’Académie (Culture Liberté) : vous aurez ensuite accès à tous les cours suivants et à l'ensemble de mes contenus.
Contenu : 6 leçons de bases + 3 BONUS / environ 5h de vidéos
📅 Promo active jusqu’au dimanche 31 août
▶︎ Accéder au cours Six Leçons sur mon Académie (niveau Culture Liberté ; 150€)
▶︎ Accéder au cours Six Leçons à 37€ ma plateforme secondaire (au lieu de 57€)
📚 Au programme :
🎯 Les Six Leçons de Ludwig von Mises
Le capitalisme
Le socialisme
L’interventionnisme
L’inflation
L’investissement étranger
La politique et les idées
🎁 + 3 leçons bonus inédites
Leçon BONUS #1 : L’action humaine, l’échange et la valeur
Leçon BONUS #2 : La monnaie et les prix
Leçon BONUS #3 : La production, le capital et l’entrepreneur
Ces leçons bonus offrent une approche globale des enseignements de l’école autrichienne, en plus des chapitres thématiques de l’ouvrage de Ludwig von Mises.
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1. Ce qu’est vraiment l’inflation
L’inflation n’est ni la hausse des prix, ni une fatalité économique, ni un complot d’entreprises contre les consommateurs. L’inflation, c’est l’augmentation artificielle de la masse monétaire injectée dans l’économie par les banques centrales. On parle de "monnaie-fiat" pour désigner ces (fausses) monnaies imposées par les États sans aucune contrepartie économique en face. Leur valeur ne repose sur rien d’autre que la contrainte légale : nous sommes forcés de les employer.
La création monétaire sert à financer les déficits publics, à soutenir des projets étatiques et à gonfler artificiellement l’activité par le crédit bon marché (bas taux). Mais comme cette nouvelle monnaie-fiat entre dans l’économie alors que la quantité de biens et services produits n’augmente pas dans la même proportion, chaque unité de monnaie a moins de valeur. En effet, il y a désormais plus d’argent en circulation pour acheter la même quantité de choses.
2. Exemple simplifié
Imaginons une île avec 100 bananes et 100 pièces. Une banane vaut alors 1 pièce. Maintenant, ajoutons 100 pièces dans l’économie sans produire une seule banane de plus : il y a donc 200 pièces en circulation pour toujours 100 bananes.
Que se passe-t-il ?
▶︎ Les acheteurs ont plus d’argent en main.
▶︎ Les vendeurs voient que la monnaie est plus abondante et savent qu’ils peuvent demander davantage.
Résultat : le prix monte. Une banane se vend maintenant 2 pièces.
Non pas parce que la banane est davantage valorisée, mais parce que la monnaie a perdu de sa valeur. Plus il y a de monnaie pour une même quantité de biens, plus chaque unité monétaire vaut moins.
Et si on bloquait le prix à 1 pièce, alors on créerait une pénurie. Tout le monde voudrait acheter des bananes à bas prix, mais les vendeurs n’auraient aucun intérêt à continuer d’en vendre. Ils réduiraient leur offre ou iraient produire autre chose.
3. Qui gagne, qui perd ?
L’inflation crée un décalage injuste connu sous le nom d’effet Cantillon. Ceux qui reçoivent l’argent en premier (banques, État et grandes entreprises proches du pouvoir) peuvent acheter à l’ancien prix, avant que la dévaluation de la monnaie ne se propage dans l’économie.
Mais ceux qui reçoivent l’argent en dernier (salariés, retraités, épargnants, petits entrepreneurs) subissent les hausses de prix sans avoir vu leurs revenus progresser. Leur pouvoir d’achat diminue pendant que d'autres s'enrichissent sur leur dos.
C’est pour cela qu’on dit que l’inflation est un impôt invisible. Elle prend sans dire son nom et surtout, elle favorise les insiders aux dépens des producteurs et des consommateurs du quotidien. L'inflation est en réalité une véritable injustice systémique.
4. L’inflation détruit l’épargne et l'entreprise
L’épargne est le fondement de toute économie prospère. Sans elle, pas d’investissement, pas de capital, pas de progrès économiques. La monnaie permet notamment de conserver du pouvoir d’achat dans le temps. Elle sert de réserve de valeur. Mais avec l’inflation, cet ancrage disparaît. L’argent perd de sa valeur au fil du temps, même quand vous ne dépensez rien.
Le futur devient alors incertain et l’effort productif est découragé. Pourquoi sacrifier du temps et de l'argent aujourd’hui dans une entreprise/un travail productif si je ne suis pas récompensé demain ? Dans ce contexte :
- Épargner devient absurde car la prudence est punie
- S’endetter devient rationnel car on rembourse demain avec de la monnaie dévaluée
- Les replis spéculatifs sont la norme car tout le monde court après des rendements afin d'échapper à la perte de valeur
L’inflation est aussi l'ennemie de l’entreprise honnête. En faussant les signaux de prix et les taux d’intérêt, elle brouille la vue des entrepreneurs. Le crédit bon marché fait croire à la rentabilité de projets qui ne reposent sur aucune demande. Les prix ne reflètent plus la structure de coûts, les préférences des consommateurs ni la rareté des ressources. L’entrepreneur alloue donc mal son capital et finit par détruire de la valeur au lieu d’en créer... parfois jusqu'à l'effondrement.
5. Et par voie de conséquence, l'inflation détruit toute la société !
L’inflation est une force corrosive qui altère tous les pans de notre vie. Lorsque la monnaie perd sa valeur, c’est l’existence entière qui devient instable. Les services publics s’effondrent, les familles s’endettent, les jeunes fuient le pays, les activités subventionnées se multiplient tandis que les petits entrepreneurs font faillite à cause des crises économiques provoquées par la manipulation monétaire etc.
Tout le tissu social et culturel se dégrade. L’inflation détruit l’épargne, la prévoyance et la responsabilité. Elle empêche la transmission et favorise une société d’individus isolés, court-termistes et dépendants à l’État-Providence. Comme la production et l'épargne deviennent de moins en moins rentables, on consomme au plus vite avant que l'argent ne perdre trop de sa valeur. On ne bâtit plus dans le temps, on (sur) vit dans le présent.
L'inflation de long terme rend impossible toute planification, toute confiance dans l’avenir, toute ambition civilisatrice. Comment voulez-vous penser à demain quand chaque mois votre pouvoir d’achat s’érode ? Comment s'émanciper durablement quand l’inflation est considérée comme un objectif politique par la caste en place ? L’inflation précède systématiquement les grandes chutes de Civilisation car elle mine la vie elle-même.
6. L’État adore l’inflation
L’inflation est un allié très précieux de l’État. Elle lui permet :
- De se financer sans augmenter les impôts
- D'alléger artificiellement sa dette en la remboursant avec de la monnaie dévaluée
- De donner l’illusion de la richesse par la relance
- De fabriquer une population dépendante, car rendue plus vulnérable par la perte de son pouvoir d’achat
C'est un outil constructiviste absolument machiavélique. Mais tout cela a un coût pour chacun de nous, comme largement précisé jusque-là. Quand l’État injecte de l’argent pour financer son train de vie :
- Votre épargne fond
- Votre salaire perd en pouvoir d’achat
- Vos projets deviennent plus risqués, plus coûteux et moins rentables
La caste nous vole notre vie, il n'y a pas d'autre mot.
7. La solution ? Revenir à une monnaie saine et au marché libre
Historiquement, c’est l’or qui avait émergé spontanément en devenant la marchandise la plus liquide du marché (moyen d’échange universel), cela en raison de ses propriétés : rareté, divisibilité, durabilité, transportabilité, homogénéité et reconnaissabilité. Dans une projection de marché libre, de gouvernance privée et de monnaie saine :
- Les prix seraient déflationnistes : quand la productivité augmente (meilleures technologies, processus plus efficaces, concurrence totale etc), il devient moins coûteux de produire des biens et services, ce qui fait baisser les prix.
- L’épargne deviendrait centrale : sans inflation, les individus peuvent conserver de la valeur sans prendre de gros risques spéculatifs. Cela favorise une préférence temporelle basse/pour le futur, condition nécessaire à l’accumulation de capital.
- Les crises ne serait plus fabriquées : les erreurs existeraient toujours mais elles seraient locales et assumées par ceux qui les commettent. Pas de planche à billets, pas de crédit facile, pas de bulles gonflées artificiellement, pas de crises systémiques.
- La responsabilité serait totale : la richesse découlerait directement de l’échange volontaire et de la capacité à satisfaire les besoins d’autrui. Fin de l’endettement permanent, des transferts forcés et des subventions artificielles. La société civilisée est celle du service rendu, et non de la prédation.
📚 Deux ouvrages pour aller plus loin :
- "What Has Government Done to Our Money?" - Murray Rothbard
- "The Theory of Money and Credit" - Ludwig von Mises
La collectivisation forcée de toute marchandise, fondement du socialisme, la détériore. La monnaie n'échappe pas à cette catastrophe.