L'impôt est-il vertueux ?

Qui aide les pauvres ?

L'impôt n'aide pas les pauvres. C'est ce que la gauche ne veut pas comprendre (ce n'est pas dans son intérêt de comprendre quoi que ce soit en économie).

Pourquoi ?

1️⃣ Parce que l'impôt est un transfert forcé, et non un échange qui apporte de la valeur à chacun de ceux qui y prennent part.

Le transfert forcé crée un gagnant et un perdant : un volé et un bénéficiaire d'argent volé.

Lorsque l’État redistribue des ressources de A (volé) vers B (bénéficiaire d'argent volé), il ne fait que transférer une partie de la richesse existante de A vers B, diminuant celle de A au profit de B.

Au contraire, un échange volontaire génère de la valeur pour tous car chaque partie estime qu'y prendre part augmentera sa satisfaction personnelle.

Chacun échange parce qu'il souhaite substituer un état des choses peu satisfaisant par un état qui l'est plus.

Par ailleurs, le transfert forcé réduit l'incitation à produire et à échanger, puisque celui qui s'active pour créer de la valeur sait qu'une part de son capital sera partiellement capté par l'État pour être transféré à des bénéficiaires improductifs et à des privilégiés.

2️⃣ Parce que chaque intervention de l’État (comme le prélèvement des impôts) finit par détruire plus de richesses qu’elle n’en redistribue (loi de Bitur-Camember).

Lorsque l'État s'empare d'une part de vos richesses par l'impôt, il commence par détourner des ressources du marché et donc de l'usage productif.

Cet argent ne sera ni épargné ni investi selon votre bon vouloir (ce qui créerait de la valeur) : il servira à alimenter la machine étatique.

Un cercle de rivalités destructrices s'enclenche alors car chaque euro volé alimentera une bataille entre différents groupes de prédateurs pour capter une part du butin public (politiciens, lobbies, bureaucrates, etc).

Chacun de ces groupes sera incité à investir des ressources supplémentaires pour maximiser ses gains sur cette spoliation initiale.

Je parle de lobbying et de campagnes d’influence, de recrutement de personnel, de financements d’associations et d’ONG, de dépenses administratives et juridiques, et bien sûr de corruption.

En fin de compte, l'impôt multiplie les pertes au lieu de générer une quelconque valeur sur le marché.

▶︎ Ceux qui veulent vraiment éradiquer la pauvreté ne peuvent simplement PAS souhaiter plus d'impôts : ils ne peuvent qu'en souhaiter moins, toujours moins.

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