Qu’est-ce que l’anarcho-capitalisme ?
Définition :
Anarcho vient d’anarchie, c’est-à-dire un ordre sans commandement centralisé ni autorité politique imposée. Cela ne signifie pas le chaos (anomie), mais la volonté de vivre dans un cadre social de droit naturel, celui où les interactions sont régies par des règles sociales librement acceptées.
Capitalisme désigne la propriété privée des moyens de production, ainsi que les les institutions qui en découlent : échange libre, formation des prix, monnaie choisie par le marché, profit, épargne, investissement, etc. Il est essentiel que le capitalisme reste de libre marché, c’est-à-dire sans interférence étatique.
L’anarcho-capitalisme est donc une conception de la vie en société où le Droit n’est pas produit par l’État mais émane de l’accord mutuel entre personnes consentantes, et où chacun est libre de servir autrui pour l’enrichir et s’enrichir en retour.
Allons désormais un cran plus loin !✌🏻
Partie 1 : l’anarchie et le droit naturel
Ci-dessous, vous retrouvez un audio de résumé de cette partie 1 (réalisé par IA, bluffant non ?), puis le texte découpé en sous-ensembles.
Posons le cadre :
L’anarchie ne peut reposer que sur le droit naturel. Elle désigne un ordre social fondé sur la Liberté, c’est-à-dire le droit de faire ce que l’on désire de ses propriétés. Elle signifie aussi que chaque être humain est en mesure d’organiser sa vie sans besoin d’être commandé par une autorité centrale. Or, le droit naturel est le ciment de la société anarchique car il suppose le respect des personnes et de leurs propriétés. Il est la condition nécessaire à tout ordre éthique fondé sur la non-agression, terme que je définirais plus bas. La particularité de l’anarchie et du droit naturel, c’est qu’ils ne dépendent pas de l’état, ils le précèdent.
Pourquoi ? Parce qu’ils reposent sur un principe simple mais universel : le renoncement à l’agression. Observez votre vie : elle est faite d’échanges et de discussions avec des individus qui respectent votre intégrité en retour. Bien sûr, le crime existe en parallèle. Mais l’écrasante majorité des relations est non-agressive et anarchique. Aucune société ne peut aspirer à la paix si l’agression devient la norme. Aucune société ne peut s’enrichir si chacun est sommé de suivre des directives et de subir un agenda économique d’État. Toute ressemblance avec notre réalité serait purement fortuite, bien sûr…
Là où le droit positif d’État (celui des gouvernements) est imposé d’en haut, le droit naturel se manifeste entre les hommes. Lorsqu’on argumente avec quelqu’un, on adopte de fait une attitude non violente. On reconnaît à son interlocuteur la capacité de raisonner, d’accepter comme de refuser nos propositions. On ne peut pas argumenter en niant à l’autre sa propriété, puisque le simple fait d’argumenter suppose de renoncer à la violence directe. C’est pourquoi la propriété de soi et les droits de propriété sont les conditions mêmes de toute coexistence pacifique. Décomposons ces idées point par point pour mieux les comprendre.
🔹 Propriété de soi/self-ownership
Le droit naturel commence par une observation mutuelle lors de l’argumentation/de l’échange : chaque individu est le seul propriétaire de son propre corps. Vous êtes la seule personne à pouvoir décider de ce que vous faites de lui, et par extension de toute votre vie (la vie n’étant qu’une succession d’actions). Personne d’autre ne peut revendiquer ce droit sans tomber dans une contradiction, car pour vous imposer sa volonté il devrait précisément utiliser votre corps contre votre gré ( = agression).
Cette propriété de soi implique également le droit de s’approprier des ressources encore non détenues en les transformant par son travail et en les mettant en usage. C’est ce qu’on appelle l’appropriation originelle. Si vous êtes le premier à cultiver une terre en friche, alors elle devient légitimement vôtre. Si quiconque tente ensuite de vous arracher vos biens/vos terres acquis sans agression, alors il violera votre souveraineté individuelle et vos propriétés. Venons-y désormais.
🔹 Le principe de non-agression (NAP)
Le principe de non-agression est la pierre angulaire de l’éthique libertarienne. Il affirme que nul n’a le droit d’initier la violence contre autrui ni contre ses biens. Cela signifie que l’usage de la force est légitime en réponse à une agression, mais que toute violence initiée par un individu ou un groupe d’individus (tel un gouvernement) constitue une violation de votre droit naturel.
L’agression inclut toute atteinte injustifiée aux personnes et à leurs propriétés (vol, termes d’un contrat brisés, violence directe, destruction, confiscation de biens). Le NAP permet ainsi de tracer une frontière objective entre les actions non légitimes (en violation du NAP) de celles qui le sont (en respect du NAP). C’est une norme sociale dont nous avons besoin pour rendre la justice (réparer l’agression).
Nous parlons de souveraineté individuelle pour désigner ce noyau juridique inviolable que chaque personne détient sur elle-même et sur ses biens acquis légitimement. Bien sûr, chacun est soumis à cette obligation sociale de non-agression pour coexister (sans quoi, c’est le règne de toute la puissance…). On dit donc du droit naturel et du NAP qu’il sont symétriques.
🔹 L’État contre le droit naturel
L’État est le monopole territorial de la violence légale sur un territoire donné (police, armée). Il revendique le droit exclusif d’y faire la loi, de rendre la justice et d’exercer sa coercition fiscale sans consentement individuel. Tout cela, il le peut parce qu’il a la force de son côté. Le règne de l’État repose d’abord sur sa capacité de répression (aussi beaucoup sur l’endoctrinement/l’idéologie).
Mais contrairement à l’image bienfaitrice qu’il cherche à se donner, l’État ne protège pas nos droits naturels : il les viole systématiquement. En nous imposant ses fonctions régaliennes monopolistiques, ses différents monopoles, ses lois et sa fiscalité, il se comporte en agresseur permanent. L’État, c’est le déni même de notre souveraineté individuelle.
Comme le démontre Murray Rothbard dans Anatomy of the State, l’État n’est pas une organisation neutre au service du bien commun mais une structure de domination qui vit de la prédation (de l’argent des productifs). L’État est donc illégitime par nature et tout anarcho-capitaliste digne de ce nom doit en appeler à la sécession. Il ne s’agit pas de faire la révolution, mais de vivre loin de l’État… et de s’en protéger bien sûr !
🔹 La propriété comme socle de la Civilisation
Toute société qui aspire à la stabilité et la prospérité doit reposer sur la reconnaissance et la protection des droits de propriété. Sans cela, il n’y aurait ni échanges, ni services, ni aucune coopération possible. Lorsque chacun sait que ses biens sont protégés contre l’agression et qu’il peut jouir des fruits de sa production, alors il peut échanger, signer des contrats et planifier son avenir.
C’est aussi la propriété qui permet la responsabilité individuelle. Vous êtes en droit de disposer de ce qui vous appartient, mais aussi responsable des conséquences de vos actes en société. C’est ce principe qui rend possible une justice réparatrice : si une action cause un tort, encore faut-il pouvoir identifier le responsable. Sans propriété clairement définie, il n’y aurait ni droit naturel ni justice.
De même, toute coopération à long terme dans le commerce comme dans la vie sociale suppose la fiabilité de nos engagements. Seuls des individus reconnus comme propriétaires peuvent prendre des engagements crédibles. C’est le cadre juridique des droits de propriété rend la confiance possible. Elle permet aux hommes de vivre ensemble dans un cadre où le règlement des conflits est parfaitement intégré, et où personne n’aurait d’intérêt à duper personne (coûts privés à assumer, réputation…).
🤝 Partie 2 : le capitalisme de libre marché
Ci-dessous, vous retrouvez un audio résumé de cette partie 2 (toujours avec notre super IA), puis le texte découpé en sous-ensembles.
Posons le cadre :
Le capitalisme de libre marché désigne un ordre économique fondé sur la propriété privée des moyens de production, c’est-à-dire des terres, des outils, des usines et des capitaux détenus en propre par des individus bien identifiés. Ce système repose sur les échanges volontaires, les contrats librement consentis, une monnaie choisie par les acteurs du marché eux-mêmes, la coordination des activités humaines par le mécanisme des prix et le profit.
Contrairement à ce que prétendent ses critiques, le capitalisme n’est pas un système économique imposé par un État et encore moins une sorte d’ingénierie sociale conçue en laboratoire pour asservir les populations. C’est un ordre spontané qui émerge naturellement lorsque les droits de propriété sont respectés et que chacun est libre de produire, d’échanger et de s’enrichir.
L’école autrichienne d’économie est la tradition intellectuelle qui a le mieux compris, défendu et théorisé son fonctionnement. Portée par des penseurs comme Carl Menger, Ludwig von Mises, Murray Rothbard ou aujourd’hui Hans-Hermann Hoppe, elle offre une approche logique fondée sur l’action humaine pour comprendre l’économie comme science et le capitalisme comme ordre économique.
🔹 Contre le scientisme économique
On a souvent tendance à considérer l’économie comme une science quantitative, mathématique, presque physique. Ce serait une discipline qui pourrait prédire l’avenir en traçant des courbes ou en ajustant des équations. Mais tout cela n’est que scientisme : l’illusion que des méthodes issues des sciences naturelles pourraient s’appliquer telles quelles à cette science de l’action qu’est l’économie.
Comme l’a magistralement démontré Ludwig von Mises, l’économie ne traite pas de particules ni de forces naturelles mais d’individus agissants, d’êtres dotés de buts, de valeurs subjectives et de choix conscients. Vous ne pouvez pas prédire les décisions humaines comme vous prédisez la trajectoire d’une comète.
C’est pourquoi l’économie est une science logique. Elle part d’un axiome simple et incontestable, à savoir que l’homme agit. À partir de là, elle déduit par raisonnement logique les implications universelles de cette action : le choix, la rareté, la valeur subjective, l’échange, le prix, etc. Cette approche s’appelle la praxéologie.
Là où l’économie dominante cherche à modéliser les comportements avec des équations, l’école autrichienne part de l’idée simple que l’homme agit, vise des fins et use de moyens pour y parvenir. C’est cette observation initiale qui nous permet de comprendre comment fonctionne un marché libre, quelles sont ses lois et pourquoi toute intervention de l’État en fausse les mécanismes.
Refuser le scientisme est nécessaire pour revenir à une méthode adaptée à notre objet d’étude. L’économie autrichienne ne cherche donc pas à prévoir l’avenir mais à comprendre les lois logiques de l’action humaine et les mécanismes de la prospérité. C’est cette compréhension qui permet de critiquer les erreurs de l’intervention étatique, les illusions monétaires et toutes les politiques qui prétendent “corriger le marché”.
🔹 Le rôle fondamental des prix et des incitations
Dans une économie de libre marché, les prix sont des signaux d’information. Chaque prix reflète un équilibre entre l’offre et la demande, entre ce que certains sont prêts à sacrifier en monnaie et ce que d’autres espèrent obtenir en biens/services. Autrement dit, un prix exprime les préférences subjectives des individus, la rareté des ressources et la disponibilité de biens/services à un moment donné.
Imaginez une société sans prix : comment saurait-on s’il faut produire plus de pain ou plus de chaussures ? Investir dans le bois ou dans le cuivre ? Employer dix personnes ici ou là-bas ? Sans prix, aucun choix économique rationnel n’est possible. C’est pourquoi Ludwig von Mises a démontré que le socialisme, en abolissant la propriété privée et donc le libre jeu des prix, rends le calcul économique tout simplement impossible.
En fait, ce sont les prix qui permettent aux acteurs économiques de coordonner leurs actions sans avoir besoin de se connaître ou d’obéir à un grand plan central. Si le prix d’un bien monte, cela incite à produire davantage ou à en consommer moins. Si un prix baisse, cela envoie un signal inverse. Ce sont ces incitations naturelles du marché qui orientent la production, la distribution et l’innovation, permettant ainsi une grande sophistication économique par le biais d’une foultitude d’individus.
🔹 Échange, valeur, accumulation, épargne, investissement, taux d’intérêts et préférence temporelle pour le futur
Dans toute société, produire des biens de consommation ne suffit pas à créer la prospérité. Il faut avant cela pouvoir préparer l’avenir, et donc construire des outils, développer des machines, accumuler des ressources, former des compétences : c’est ce qu’on appelle l’accumulation de capital. Sans ce processus, aucun progrès économique ne serait possible. Sans accumulation, l’humanité en resterait à l’âge de pierre, condamnée à une lutte quotidienne pour la survie immédiate.
Mais avant même d’accumuler, il faut comprendre pourquoi les hommes échangent. L’échange repose sur la valeur subjective. Ce qui a peu de valeur pour vous peut en avoir beaucoup pour autrui. Si vous donnez un bien que vous évaluez moins qu’un autre que vous recevez en retour, alors vous êtes tous deux gagnants. L’échange libre est toujours mutuellement bénéfique car il repose sur des préférences divergentes et sur la reconnaissance réciproque de la propriété privée.
Mais pour que les échanges puissent conduire à la richesse pour tous, il faut pouvoir produire davantage que ce qu’on consomme immédiatement. Cela suppose l’épargne. Économie, économiser, économe… rien que le nom de la discipline nous mettait déjà sur la piste. Pour accumuler du capital, il faut donc que les individus soient libres de différer leur consommation présente et de mettre de côté.
Cette capacité à préférer plus de biens plus tard plutôt que moins de biens tout de suite correspond à ce que l’on appelle la préférence temporelle pour le futur. Elle varie selon les personnes, les cultures ou les circonstances, mais elle est universelle. Même dans la plus grande pauvreté, nul n’agit sans viser un mieux-être futur, fût-ce dans quelques heures ou quelques jours. Agir, c’est toujours chercher à substituer un état présent jugé insatisfaisant par un état futur jugé meilleur.
Dans un marché libre, les taux d’intérêt reflètent précisément nos préférences temporelles subjectives. Or, plus les gens sont prêts à épargner, plus l’épargne devient disponible, plus les taux baissent, et plus il devient rentable d’investir dans des projets à long terme. C’est ainsi que se développe une économie capitalistique avancée : en renonçant à une part de consommation aujourd’hui, la société s’offre la possibilité de produire davantage demain (plus efficacement, et pour plus de monde).
🔹 Les effets destructeurs de l’intervention étatique
Chaque intervention de l’État, qu’il s’agisse de contrôle des prix, de subventions, d’autorisations ou d’interdictions vient fausser les signaux de prix. Le résultat n’est jamais neutre : l’économie se désorganise, les ressources sont mal allouées et la coopération pacifique devient difficile. Prenons quelques exemples classiques :
Contrôle des prix : lorsque l’État impose un plafond de loyer, cela semble protéger les locataires. Mais en réalité, cela décourage les propriétaires de louer ou d’entretenir les logements. Résultat ? Pénurie de logements, dégradation du parc immobilier, files d’attente, marché noir etc.
Salaire minimum : en forçant les employeurs à payer un salaire supérieur à la productivité de certains travailleurs, l’État prétend lutter contre la précarité. En réalité, il les exclut du marché du travail puisqu’ils deviennent trop chers. C’est un prix plancher qui produit... du chômage.
Subventions : quand l’État aide un secteur ou une entreprise avec de l’argent public, il récompense l’inefficacité, détourne les ressources de leurs usages les plus productifs et pénalise indirectement les acteurs plus efficaces qui ne dépendent pas de l’État.
À chaque fois, le même schéma se répète : l’intention semble noble, mais les conséquences sont contre-productives. Toute intervention étatique produit une chaîne de conséquences inattendues qui obligent à de nouvelles interventions, aggravant les déséquilibres au lieu de les résoudre.
En intervenant sans cesse, l’État remplace les signaux du marché par des ordres politiques arbitraires. Les acteurs ne peuvent donc plus se positionner en fonction de la réalité économique, mais en fonction d’une autre administrée par l’État.
Cela ne peut conduire qu’à plus de désordre, de dépendance, moins de richesses pour tous et une préférence temporelle réorientée vers le présent. Le marché est un processus dynamique d’ajustement et de découverte qu’il suffirait pourtant de laissez-faire pour en goûter les fruits succulent.
🔹 La monnaie fiduciaire et les cycles économiques
Dans une économie de marché libre, la monnaie émerge naturellement comme bien le plus liquide (échangé) du marché. Historiquement, ce sont l’or et l’argent qui se sont imposés comme monnaie en raison de leurs qualités physiques. Mais aujourd’hui, la monnaie n’est plus choisie par le marché : elle est imposée par l’État sous la forme de monnaie fiduciaire (papier ou numérique) et sans contrepartie matérielle. Elle est simplement produite par des banques centrales et injectée dans l’économie.
Cette création monétaire appauvrit les individus de plusieurs manières. En augmentant la quantité de monnaie sans création de richesse, elle fait monter artificiellement les prix. Ceux qui reçoivent l’argent en premier (les banques, l’État, les grandes entreprises subventionnées) en profitent, tandis que les derniers utilisateurs voient leur pouvoir d’achat diminuer : c’est l’effet Cantillon.
Mais les conséquences ne s’arrêtent pas là. Comme l’ont montré Ludwig von Mises puis Murray Rothbard, la création artificielle de crédit (par des taux d’intérêt maintenus artificiellement bas) fausse complètement les signaux du marché. Les entrepreneurs sont poussés à investir dans des projets qu’ils croient rentables... mais qui ne correspondent pas à aucune épargne préalable.
Il en résulte un boom artificiel, suivi inévitablement d’un krach, lorsque les ressources manquent pour achever les projets mal orientés. C’est ce que l’on appelle la théorie autrichienne des cycles économiques (Austrian Business Cycle Theory). Ainsi, contrairement à la croyance populaire, les crises économiques ne sont pas une “fatalité du capitalisme”, mais bien le fruit de l’intervention étatique dans la monnaie et le crédit.
Conclusion ? La Liberté, tout simplement !
Une fois qu’on a posé tous ces concepts (j’espère que vous avez suivi ? Sinon, relisez et creusez tranquillement), nous nous rendons compte que la Liberté est une association parfaite entre droit naturel et capitalisme… l’anarcho-capitalisme !
L’un ne va pas sans l’autre :
Le droit naturel conduit au capitalisme car toute autre organisation économique repose sur l’agression.
Le capitalisme ne peut exister qu’entre personnes souveraines : il suppose donc le droit naturel pour s’organiser.
Être libre, c’est tout simplement le droit de faire ce que vous voulez de ce qui vous appartient, respecter les droits de propriété d’autrui (NAP) et échanger pour nous enrichir, tous.
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