1. « Sans taxes/CNC, le cinéma n'existerait pas. »
Faux.
L'art a existé bien avant les subventions étatiques et le parasitisme du CNC. Les artistes ont toujours trouvé des moyens pour financer leurs projets, que ce soit par le mécénat privé ou en vendant directement leurs œuvres au public.
Si un projet plaît, il recevra des dons, fera ventes ou bénéficiera d'investissements privés. Les artistes qui s'auto-financent nous prouvent sans cesse qu'il est possible de créer et de vendre sans dépendre de maman État.
Sur un marché libre, chacun pourrait trouver sa place tant qu'il répond à une demande et qu'il repose sur un modèle d'affaire viable (des projets indépendants audacieux jusqu'aux œuvres grand public).
2. "Les gens du métier doivent pouvoir exercer sans avoir à se soucier de rentabilité."
Faux.
Le profit est un signal de satisfaction des besoins. Il est le reflet du service rendu. Lorsqu'un film génère du profit, cela signifie qu'il a satisfait les désirs d'un certain public. Il est bien plus sale de voler son prochain pour financer des projets non désirés, croyez-moi.
Par ailleurs, le marché libre implique le risque et la perte. Cela permet à l'entrepreneur de s'ajuster et de réallouer ses ressources correctement afin d'éviter la faillite. Comprenez bien qu'en se coupant du signal, les rentiers du "cinéma français" ne cherchent jamais vraiment à s'améliorer ni à répondre à la demande.
Seul le profit permet de nous assurer que les projets que nous menons sont en adéquation avec la réalité économique, tout en nous permettant de poursuivre nos activités sans dépendre de l'argent volé. On se réveille les gauchistes, le cinéma est une industrie.