Déclaration catastrophique d'Emmanuel Macron. Ce type est un pur étatiste. D'où le sourire qui vient se coller à mes lèvres quand j'entends certains médire son (néo) libéralisme... Qu'il s'agisse de ses plans pour les marges dans la grande distribution ou de ce qu'il veut faire pour l'essence, c'est juste la poursuite de sa politique d'appauvrissement.
Voyons cela en deux parties: l’une sur l’intervention au niveau des prix de vente, l’autre sur les chèques essence.
1. Comment l’État détruit les producteurs?
L'intervention de l'État sur les prix ou les marges favorisent les pénuries en mettant les producteurs dans des situations intenables.
Signaux: sur le marché marché, les prix servent de signaux. Ils transmettent des informations sur l'offre et la demande. Par exemple, si un produit est en demande et en quantité limitée, son prix augmente, ce qui incite les producteurs à produire davantage et les consommateurs à en consommer moins.
Intervention de l'État: si l'État intervient pour fixer un prix maximum (plafonnement des prix) en dessous du niveau du marché, cela peut à la fois entraîner une consommation excessive par rapport à ce qui serait consommé sinon. Cela mettra aussi en danger les producteurs qui seront de moins en moins rentable, car ils seront contraints de produire à un prix artificiellement bas, ce qui conduira à une offre réduite.
Pénuries: lorsque la demande dépasse l'offre à un prix fixé, cela conduit à des pénuries. Les consommateurs veulent acheter plus du bien, mais les producteurs ne peuvent plus suivre. Si les coûts de production augmentent mais que les producteurs ne peuvent pas augmenter leurs prix en raison des plafonds imposés par l'État, leurs marges sont comprimées. Cela peut entraîner la faillite d'entreprises, la perte d'emplois et une réduction globale de la production. Voilà comment les rayons se vident, et comment l’État, loin de “protéger” les gens, finit par les affamer.

2. Comment l’État détruit les plus pauvres?
Aider les ménages les plus modestes sur leurs pleins d'essence en volant les autres (l'argent ne tombe pas du ciel) n'est pas un "système de solidarité". C'est au contraire de la pure incivilité. L’impôt est un vol, et je l’explique notamment ici.
Pour aider les plus précaires, il faudrait par exemple:
Cesser de les voler toute l'année via la fiscalité: la fiscalité est une expropriation/un pur viol de consentement et elle appauvrit tout le monde. Si les personnes ayant déjà un faible revenu se font en plus voler, leur situation devient dramatique. S’il y a tant de gens qui se tournent vers les aides, c’est aussi parce qu’ils ne vivent pas/mal de leur travail.
Arrêter d'augmenter la masse monétaire de façon délirante: l'inflation érode le pouvoir d'achat des gens, surtout des plus précaires qui voient leur épargne et leur revenu diminuer. C’est d’autant plus redoutable chez eux puisqu’ils consacrent leurs revenus à des besoins de base, tels que la nourriture ou le logement.
Rendre le marché du travail beaucoup plus souple: employeurs et chercheurs d’emplois/employés devraient négocier librement les conditions de travail sans intervention d’État. Les réglementations en tout genre entravent l'embauche. Une flexibilité accrue peut permettre une meilleure adaptation de l'emploi aux besoins économiques et favoriser la création d'emplois.
Prenons un exemple avec le salaire minimum. Si un employeur ne peut pas se permettre de payer le salaire minimum, il pourrait soit ne pas embaucher, soit réduire le nombre de ses employés (licencier). On comprend bien que le salaire minimum est donc créateur de chômage…

Ce qui est certain, c'est que les politiques (d'autant plus vrai dans une démocratie) produisent les effets de la pauvreté et que c'est en prétendant les régler qu'ils en produiront de nouveau... Même sans avoir de lecture libertarienne des phénomènes sociaux, le "bon sens paysan" devrait vous suffire à détester ces gens mais surtout à ne leur accorder strictement aucune confiance.